Les articles

Les articles que nous proposons ne sont pas de simples écrits, ce sont des prolongements de nos documentaires. Ils offrent des éclairages nouveaux et approfondis sur les thèmes qui y sont abordés, enrichissant ainsi leur compréhension. Mais chaque article est également une invitation à explorer plus largement la photographie sous différents prismes, une découverte indépendante des films.

Dolorès Marat, première de cordée
Jean-Jacques Farré par Jean-Jacques Farré

Dolorès Marat, première de cordée

lié à Dolorès Marat | Dolorès

Découvrez un fragment intime et inspirant de la vie de Dolores Marat. Cet extrait de l'article que lui consacre Jean-Jacques Farré dans le numéro 15 de  LIKE la revue plonge dans les souvenirs d'une artiste qui a su triompher des épreuves grâce à sa passion et son talent. Un récit qui éclaire le chemin parcouru et les rencontres déterminantes, sans omettre les aléas de la vie qui façonnent un destin...

L'œil sensible : plongée dans l'univers de Dolores Marat
Christine Delory-Momberger par Christine Delory-Momberger

L'œil sensible : plongée dans l'univers de Dolores Marat

lié à Dolorès Marat | Dolorès

            Tout est affleurement, douceur et délicatesse dans le film que Thomas Goupille a consacré à Dolores Marat… Mais comment s’approcher différemment et rendre compte de cette photographe du sensible, de l’impalpable, du ténu, de toutes ces petites choses qui composent notre géographie intime et qui nous ouvrent à la beauté du monde. Les images de Dolores Marat nous touchent, nous émeuvent et parfois nous transportent bien loin dans une intériorité que l’on ne soupçonnait pas et qui nous révèlent des plis secrets de nous-mêmes. Elles sont plus que ce qu’elles représentent, elles se glissent dans notre intime, provoquent des remuements, réveillent des dormances et nous rendent meilleurs.   

La relativité du temps chez Cédric Delsaux
Portrait Jean Luc Soret par Jean-Luc Soret

La relativité du temps chez Cédric Delsaux

lié à Shooting Stars I Cédric Delsaux

Depuis la première révolution industrielle, au 19ème siècle, le développement de la technologie « soumise aux impératifs du calcul marchand »[1] a entraîné un rapport de plus en plus astreignant au temps, ce qui nous conduit bien souvent à penser, bien qu’il soit impropre de le formuler ainsi, que le temps « s’accélère ». Comme le souligne l’essayiste américain Jeremy Rifkin — spécialiste de prospective économique et scientifique — au cours de notre histoire, « la densification de nos échanges nous a conduit à organiser notre temps en plus petits segments : d’abord en heure à la fin du Moyen Age, puis au début de l’ère moderne, en minutes et en secondes »[2]. Aujourd’hui, avec la troisième révolution industrielle, celle des technologies de l’information et de la communication, « on crée de nouvelles valeurs temporelles : la nanoseconde et la picoseconde »[3]. Organisant désormais notre temps à la vitesse de la lumière, avec des unités temporelles qui sont bien en deçà de notre seuil de perception, nous sommes contraints de « dissocier l’expérience humaine de la vitesse de communication à laquelle les informations peuvent être transmises. Ce qui est très aliénant »[4]. Nous mettons en place, dans notre réalité objective comme dans notre imaginaire collectif contemporain, les conditions de notre total assujettissement à la machine.

3 questions à Cédric Delsaux
Cédric Delsaux par Cédric Delsaux

3 questions à Cédric Delsaux

lié à Shooting Stars I Cédric Delsaux

Cédric Delsaux nait en 1973, l’année où Georges Lucas entame l’écriture de Star Wars. Faut-il y voir un signe orientant son goût pour la dystopie? Sa série Dark Lens utilise en tous cas l’univers de Star Wars comme référent pour exprimer tout autre chose : une inquiétante étrangeté. Cette même étrangeté, celle d’une fiction presque réelle, se retrouve inversée dans ses autres photographies, qui nous mettent face à une réalité qui parait presque fictionnelle.
Il revient pour nous sur son travail aux limites de la représentation.

Instantanés : Une entrevue avec Romy Alizée
Romy Alizée par Romy Alizée

Instantanés : Une entrevue avec Romy Alizée

lié à Instantanés | Romy Alizée

Dans cet entretien intime, Emmanuel Bacquet explore avec Romy Alizée les coulisses de son processus créatif, de la réappropriation de l'érotisme à l'exploration de l'autoportrait. Alizée partage ses perspectives sur l'art, la représentation et le pouvoir des images dans le contexte de son propre parcours artistique.

WR, une journée à Oradour : entretien avec Patrick Séraudie
Patrick Séraudie par Patrick Séraudie

WR, une journée à Oradour : entretien avec Patrick Séraudie

lié à Willy Ronis | WR, une journée à Oradour

Patrick Séraudie, réalisateur spécialisé dans les sujets d’histoire, particulièrement la Seconde Guerre mondiale, a signé en tant que réalisateur le documentaire « WR, une journée à Oradour » avec Willy Ronis. Un moment d’échange autour de la mémoire du photographe et de l’histoire internationale du « mouvement de la paix ». Patrick Séraudie avait aussi rencontré le photographe lors de la préparation du film « autoportrait du photographe » dont il était alors producteur.

Tireurs et photographes
HerveLeGoff par Hervé Le Goff

Tireurs et photographes

lié à Carlos Barrantes | Artiste et artisan d’art

Prendre, rendre, la photographie a longtemps séparé ces deux gestes avant de les fondre en d'autres technologies comme le transfert de pigments du Polaroid ou l'affichage de l'image numérique. Un coup d'œil sur l'histoire de la photographie nous rappelle pourtant que la prise de vue et le laboratoire n'ont pas toujours été séparés, l'héliographie et le daguerréotype accouchaient de l'image non pas à la suite de la prise de vue, mais pendant le temps même de la pose. 

Robert Frank : Une entrevue avec le réalisateur Gerald Fox
GeraldFox copie par Gerald Fox

Robert Frank : Une entrevue avec le réalisateur Gerald Fox

lié à Robert Frank | Leaving Home, Coming Home

Gerald Fox, réalisateur britannique, a réalisé de nombreux portraits d’artistes, notamment photographes. Mais Robert Frank, tout en étant un artiste qui s’est livré sur sa propre vie à travers son œuvre, n’en était pas moins un homme mystérieux, compliqué, et retiré du monde. Gerald Fox revient pour nous sur l’histoire de ce film, à l’image de Frank lui-même, avec ses hauts et ses bas, mais avant tout passionnante et humaine.

L’inconfortable Monsieur Frank : une filmographie
Emmanuel Bacquet par Emmanuel Bacquet

L’inconfortable Monsieur Frank : une filmographie

lié à Robert Frank | Leaving Home, Coming Home

Robert Frank n’a jamais fait beaucoup de concessions ; que ce soit au succès, au style, à la photographie elle-même. 
Mais dans la forme de langage visuel qu’il a créée, photo et cinéma, dans cette forme d’écriture poétique, faite de fragments, de bribes, d’enthousiasmes immédiatement suivis de désespoirs, il a construit une œuvre singulière. 

Bernard Perrine : Au service de la photographie
Bernard Perrine par Bernard Perrine

Bernard Perrine : Au service de la photographie

lié à Lucien Clergue, à la mort, à la vie

Bernard Perrine est photographe, journaliste, historien, commissaire d'expositions … Il a été professeur, rédacteur en chef de la revue « Le Photographe ». Il est également membre correspondant de l’Académie des Beaux-Arts. Il est enfin l’un des cofondateurs et organisateur des Rencontres internationales de la photographie d'Arles, dont il a été le premier directeur en 1977.  Il a œuvré aux côtés de Lucien Clergue, Jean-Maurice Rouquette, et Michel Tournier à la pérennisation de ce grand rendez-vous international. Nous l’avons interrogé sur la création des Rencontres d’Arles…

Das Schloss : une entrevue avec Sara Imloul
Sara Imloul par Sara Imloul

Das Schloss : une entrevue avec Sara Imloul

lié à Sara Imloul | Das Schloss

Dans cet entretien, Sara Imloul partage avec Emmanuel Bacquet son parcours créatif depuis la série Das Schloss. Explorant des thèmes métaphysiques et ancestraux, elle nous invite dans son processus artistique où calotype et grand format révèlent une poésie visuelle profonde, ancrée dans un attachement atemporel à la photographie.

Bettina Rheims (par Serge Bramly)
Serge Bramly par Serge Bramly

Bettina Rheims (par Serge Bramly)

lié à Bettina Rheims, Ma vie

Comment définir ce qu’est la photographie, ce qui la distingue de ses aînés, peinture, gravure, dessin, auxquels elle fut longtemps inféodée, ou si l’on préfère : qu’est-ce qui constitue ce mode spécifique de représentation ? À l’époque où Bettina Rheims débuta sa carrière, à la fin des années 1970, il n’existait qu’un tout petit nombre de livres consacrés à la photographie et la question demeurait embryonnaire, pour ne pas dire informulée. Quelques études commençaient seulement à paraître, comme celle de Susan Sontag ; Barthes n’avait pas encore publié La Chambre claire ; rares étaient même les monographies permettant d’appréhender une suite cohérente d’œuvres. D’une certaine façon, c'était un nouvel âge de pionniers, tant pour les artistes que pour les galeries et les collections publiques ou privées qui voyaient peu à peu le jour.

Fragments : une entrevue avec Bettina Rheims
Bettina Rheims par Bettina Rheims

Fragments : une entrevue avec Bettina Rheims

lié à Bettina Rheims, Ma vie

Bettina Rheims se confie à Emmanuel Bacquet sur ses inspirations, son processus créatif, et son évolution artistique. Apprenez comment ses projets, de la série Gender Studies aux portraits de femmes incarcérées, reflètent un engagement croissant et une quête continue pour capturer l'essence de ses sujets, transcendant les conventions de la photographie.

Afrique du Sud, portraits chromatiques : Entrevue avec Nathalie Masduraud et Valérie Urréa
Nathalie Masduraud et Valerie Urrea par Nathalie Masduraud et Valérie Urréa

Afrique du Sud, portraits chromatiques : Entrevue avec Nathalie Masduraud et Valérie Urréa

lié à Afrique du Sud, portraits chromatiques : Guy Tillim & Thandile Zwelibanzi


Nathalie Masduraud et Valérie Urréa sont documentaristes, au-delà de leurs films personnels, notamment sur l’autisme et la danse pour Valérie, et sur l’occupation et les colonies françaises pour Nathalie, elles s’associent pour réaliser ensemble de nombreux documentaires sociétaux ou historiques.
Elles ont ainsi travaillé particulièrement sur la photographie iranienne et sud-africaine. Leurs projets communs s’attachent généralement à la reconnaissance artistique et sociale des femmes.

Violences
André Rouillé par André Rouillé

Violences

lié à Scènes de crimes (à l’école des photographes de la police)

La violence est un phénomène infiniment divers par ses secteurs, ses acteurs, ses victimes, ses formes, ses pratiques et ses intensités. Toutes les violences ne se ressemblent pas. Elles peuvent être privées, publiques, et même légales, sinon légitimes, comme celles de la police. 

Still Not There : Entrevue avec Kimmo Koskela
Kimmo Koskela par Kimmo Koskela

Still Not There : Entrevue avec Kimmo Koskela

lié à Still Not There, Arno Rafael Minkkinen

Kimmo Koskela est réalisateur, artiste visuel, et producteur. Ses films, où les frontières entre documentaire et film d’artiste s’estompent, font preuve d’un univers très personnel. Ce qui n’exclut pas la rencontre : Le film Still not there avec Arno Rafael Minkkinen, atteste d’une grande complicité créative. Une complicité et un rapport à la photographie sur lesquels le réalisateur revient pour nous...

Still Not There : une entrevue avec Arno Rafael Minkkinen
Arno Rafael Minkinnen par Arno Rafael Minkkinen

Still Not There : une entrevue avec Arno Rafael Minkkinen

lié à Still Not There, Arno Rafael Minkkinen

C’est un artiste majeur de la photographie, exposé internationalement à de nombreuses reprises, collectionné par les plus grands musées. Arno Rafael Minkkinen revient pour DK2R sur son univers, à travers un premier entretien exceptionnel, mêlant réflexions esthétiques et personnelles. Le tout orné de ce que Michel Tournier a appelé un « friselis » d’humour, érudit et tendre.

Les épreuves du « procédé Fresson »
André Rouillé par André Rouillé

Les épreuves du « procédé Fresson »

lié à L'Atelier | Le procédé Fresson

Dès les premières images, le film de Thomas Goupille nous plonge dans un autre monde et un autre temps : l’atelier de la célèbre dynastie des Fresson, maîtres tireurs de photographies depuis 1899. L’agrandisseur et les châssis en bois sortis du XIXe siècle, les balances Roberval que l’on ne rencontre plus que chez les antiquaires, les casseroles de cuisine, mais aussi la machine à étendre la gélatine sur le papier inventée par l’arrière-grandpère avec le procédé : ces instruments sont toujours en fonction. Mais en inscrivant leur époque et leurs protocoles techniques dans le processus de tirage, ils ancrent les Fresson dans le domaine de l’artisanat d’art, dans le sillage d’une tradition familiale, celle de la qualité, de la créativité, et des pièces uniques, à rebours d’un monde contemporain aspiré par la quantité, la productivité technologique et le profit. 

Chambres closes
Emmanuel Bacquet par Emmanuel Bacquet

Chambres closes

lié à Instantanés | Romy Alizée

Tout débute généralement dans une chambre. Pour la naissance de la photographie il en a été de même, car quand Nicephore Niepce fit ses premiers essais, révélant au monde la célèbre vue « de ma fenêtre », la lumière a du à la fois traverser la chambre de la maison, puis la chambre photographique… 

Instantanés / Bernard Plossu : Le regard d'Emmanuel Bacquet
Emmanuel Bacquet par Emmanuel Bacquet

Instantanés / Bernard Plossu : Le regard d'Emmanuel Bacquet

lié à Bernard Plossu | Instantanés

Il n’aime pas trop les légendes, celles, inscrites sous les photographies, qui en chargent le sens. Il n’aime pas non plus le mythe du « photographe de légende ». « Plo » ne fait pas de manières. Il n’en a pas besoin. Si il évite les entretiens, c’est que l’important est dans ses photos, et parler pour dire le reste est très secondaire. « la photo, on la fait pour la faire ». Les confidences, les réflexions sur la forme, il les réserve aux amis, à la famille. Ses mots ont alors la même justesse que son écriture photographique ; lucides, directs. 

Libre !
Christine Delory-Momberger par Christine Delory-Momberger

Libre !

lié à Autour de Pigalle | Jane Evelyn Atwood

Jane Evelyn Atwood est une femme et une photographe libre, d’une liberté forgée au fil de ses expériences et des luttes qu’elle livre au vif de la vie pour garder comme elle l’entend son espace de création. Mais la liberté est ténue, elle se conquiert à chaque acte, chaque décision, chaque geste et elle demande une intégrité et une authenticité sans faille. La liberté n’est pas facile, c’est une veille constante de soi et des autres dans une relation d’altérité qu’il faut réinventer à chaque événement, chaque rencontre, chaque engagement.